Dans cet article, l’équipe du Livrescolaire.fr met en lumière les principaux changements qui apparaissent à la lecture des nouveaux programmes de SVT de manière synthétique. Bonne découverte !

 

Le volume horaire

En seconde, le volume horaire ne change pas : les élèves auront 1h30 de SVT par semaine. C’est en première et en terminale qu’apparaissent les changements les plus importants. Une nouvelle matière voit le jour en première : l’Enseignement scientifique (ES), à la croisée des SVT et de la Physique-Chimie. Cet enseignement intègre également l’utilisation d’outils mathématiques et informatiques. Il représente 2 heures hebdomadaires et figure dans le tronc commun. À partir de la première, les SVT deviennent un enseignement de spécialité que les élèves pourront suivre 4 heures par semaine en première et 6 heures par semaine en terminale. Les enseignants de SVT pourront donc avoir la charge de 3 nouveaux programmes à la rentrée 2019 : la seconde (tronc commun) et la première (enseignement de spécialité) en SVT et éventuellement la première en ES.

Pour en savoir plus sur l’Enseignement scientifique, découvrez notre article dédié par ici.

 

La continuité avec le collège

Depuis la mise en place des nouveaux programmes du collège, le programme de seconde comportait des redondances avec le programme de cycle 4 : les nouveaux programmes de SVT ont donc été corrigés en ce sens. De plus, le découpage en trois grandes thématiques étant jugé satisfaisant dans les anciens programmes de lycée, il a été conservé dans les nouveaux programmes :

• Thème 1 : La Terre, la vie et l’évolution du vivant
• Thème 2 : Enjeux contemporains de la planète
• Thème 3 : Le corps humain et la santé

 

L’acquisition d’une culture scientifique et la formation de l’esprit critique pour tous en seconde

Les élèves pourront choisir ou non la spécialité SVT en première et en terminale : certains arrêteront les SVT à la fin de la seconde, d’autres arrêteront à la fin de la première (mais tous conserveront l’ES qui fait partie du tronc commun). Le programme de seconde s’efforce donc de transmettre les notions essentielles à l’ensemble des élèves. Certaines étaient déjà traitées au cycle terminal et seront donc adaptées au niveau seconde. C’est le cas du sous-thème

« Procréation et sexualité humaine » ou du thème « Agrosystèmes et développement durable » qui figuraient dans les anciens programmes des séries ES et L. D’autres sous-thèmes sont nouveaux , notamment « Microorganismes et santé », qui permettra aux élèves d’être mieux armés concernant la récente polémique autour des vaccins, de comprendre l’importance du microbiote et de cesser de voir les microbes comme forcément nocifs. L’étude de la biodiversité est elle renforcée et traitée dans trois sous-thèmes.

 

En première, l’enseignement de spécialité de SVT reprend en grande partie les anciens programmes

L’enseignement de spécialité de SVT reprend les notions actuellement abordées en première en série ES, L et S mais aussi certaines notions vues en terminale S, notamment pour le sous-thème « Transmission, variation et expression du patrimoine génétique » ainsi que «Le fonctionnement du système immunitaire humain ». L’arrivée de ces nouvelles notions est compensée par le fait que l’étude des agrosystèmes,  la procréation et la sexualité humaine passent en seconde, tandis que le fonctionnement de l’œil disparaît des programmes et que l’approche historique de la tectonique des plaques disparaît.

 

Liberté pédagogique, expérimentation et observation

Les nouveaux programmes réaffirment l’importance de l’expérimentation, un point positif pour la mise en place de travaux de groupes au sein des établissements. L’enseignant peut traiter certaines notions en partant d’un exemple le plus proche possible du concret, notamment dans la partie « Géosciences et dynamique des sols » avec l’étude des paysages, mais aussi dans la partie sur les  agrosystèmes, également en seconde. En première, le nouveau programme, plutôt diversifié au niveau des échelles de travail, reprend les notions de base en biologie et, dans une moindre mesure, en géologie. Le sous-thème « Écosystèmes et services environnementaux », plutôt exhaustif, permettra aussi de mettre en place des sorties terrain.

 

Le numérique

Le numérique offre de nombreuses possibilités aux enseignants et aux élèves pour appréhender les notions de SVT. Le programme permet l’utilisation des méthodes classiques comme l’expérimentation assistée par ordinateur (ExAO), l’usage de tableurs et de bases de données ou la modélisation. Mais il évoque également les systèmes d’informations géographiques / géoscientifiques (SIG), la programmation (a priori en langage Python, car c’est le choix fait en Mathématiques et en Physique-chimie) et même la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Réciproquement, l’étude des SVT suscite le développement de compétences numériques transversales chez les élèves, ainsi que l’éducation aux médias et à l’information : les SVT sont en effet au centre de thématiques sujettes à la désinformation.

Nous allons maintenant évoquer le contenu des grandes thématiques des nouveaux programmes pour la classe de seconde et de première : quelles parties des programmes actuels disparaissent ? Quelles sont les nouvelles notions et lesquelles basculent vers l’Enseignement scientifique (ES) ou dans un autre niveau ? Nos tableaux comparatifs vous aideront à mieux vous repérer !

 

 

 

 

 

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